- Taxi équipé de rack à vélo
On a beaucoup parlé de coopération le dernier jour de Velo-City 2010 : coopération entre ONG, entre pays en développement, entre chercheurs avec la création du réseau « Scientists for Cycling », entre villes avec la création du réseau international de villes « Cities for Cycling »
Le travail des designers n’a pas encore porté ses fruits et la séance de présentation des innovations cyclables créatives par 6 designers était un peu décevante, hormis les vêtements féminins de pluie haute couture d’Emma Jorn combinant le confort des habits traditionnels japonais, l’imperméabilité de ceux des pêcheurs scandinaves et le souci d’élégance de la haute couture.
Mais bien au-delà des vélovations et encore timides vénovations, ce qui caractérise Velo-City 2010 par rapport aux précédentes manifestations, c’est cette vélorution qui se manifeste dans les têtes tous ces nouveaux acteurs bien conscients de l’enjeu de redonner aux citoyens une voirie pour tous dans une ville viable, vivable et équitable.
Des coopérations ont été engagées sur le pavillon français avec divers acteurs (ministre, architectes, etc.) de divers continents.
Les prochains rendez-vous de Velo-City à Séville, puis à Vancouver devraient permettre de confirmer l’extension de cette vélorution au-delà des seuls pays du nord de l’Europe. Pouvoir embarquer son vélo dans un taxi, comme à Copenhague, fait partie des signes indiquant que la vélorution est bien en marche !