Repères
- Naturellement de nombreux discours et pistes innovantes autour du développement durable, des économies d’énergies avec les solutions technologiques (énergie, automation, capteur) et les approches globales associées. Idem du point de vue des questions manutention et outillages spécifiques ou encore de la communication de données série, Ethernet, sans fil ; et bien sûr des volets comptage / traçabilité / billettique… Le tout dans des solutions embarquées ou implantées dans l’espace public. Classiquement présent aussi les propos sur les volets ingénierie et management projet.
- Quasiment rien comme innovation sur la question de l’accès et du confort des personnes à mobilté réduite (PMR) ou sur la facilité des déchargements de marchandises dans des contextes de partage de la voirie.
- Sur le thème vélo présentation d’équipements pour stationnements vélo et de services, mais plutôt en matière d’agencements ou de combinaisons de solutions.
- Quelques pistes interfèrent avec les pratiques de mobilité nomade ou de télétravail mais la plupart en situation mobilier urbain (borne d’accès) ou sur smartphone. Elles semblent d’abord en logique « push » et non interactives… ce qui pourtant est la tendance [1].
- Priorité donnée aux systèmes d’informations embarqués sur les logiques à distance de type cloud computing… Tendance s’imposant de fait par l’insuffisance de la qualité et de la fiabilité des réseaux numériques par onde radio en relais des systèmes de mobilité, plutôt qu’une absence d’imagination / opportunité dont on devine les centres d’intérêts. De ce point de vue quelques intégrateurs ont réalisé des solutions ouvertes au plan des standards et des outils logiciels, favorisant la possibilité pour les utilisateurs concepteurs de venir aisément greffer leurs solutions opérationnelles.
- Discours sur l’innovation très orientée technique… et guère conceptuel ou sur les usages… et encore moins sur l’interaction entre les mobilités et la structuration des espaces publics de cheminement [2]. Peut-être dû à l’absence des compétences aménageurs, urbanisme, architecture, designer… sur les stands.
Pistes à explorer
- Ne pas s’enfermer dans la pratique « catalogue / gamme de produits ». Sans contexte complémentaire fort d’innovation, cette approche affaiblit l’image de l’entreprise dans une société en mutation profonde et rapide, et ne contribue pas au déploiement des marchés émergents.
- Approfondir les questions d’ergonomie des interfaces usagers dans l’esprit de ce que l’on voit dans les outils de navigation informatique, les smartphones et tablettes actuels.
- Développer le contact entre les « conducteurs » de mobilités et les usagers en complétant les solutions de contrôle d’accès, d’interphonie professionnelle et de sécurité.
- Conforter les dynamiques esquissées dans l’interaction entre l’information trajet et disponibilité… en les situant davantage sur la géolocalisation et sur les besoins utilisateurs. S’inspirer sans doute des pratiques et du déploiement des réseaux sociaux comme des éco-systèmes associés.
- Prendre davantage en considération l’évolution des populations en mobilité, du fait des pratiques numériques du travail [3].
- Approfondir les démarches design et crowdsourcing [4] dans la conception des produits et services.